Les nombreux remaniements dont a fait l’objet cette église aux origines romanes sont à l’origine des graves désordres de stabilité dont ont souffert le clocher et les chapelles sud. Ainsi, le fût du clocher, plus récent, n’a pas tenu compte de l’implantation des piles romanes, si bien que l’ensemble s’est déversé vers le sud, en s’appuyant sur les structures fragiles des deux chapelles flamboyantes. Les travaux de restauration étaient précédés d’une campagne de relevé au théodolite laser qui a permis de quantifier l’ensemble des déformations, et d’affiner le projet de consolidation. Celui-ci prévoyait l’élargissement des maçonneries de la base du clocher, ainsi que la mise en place d’un contreventement horizontal par une poutraison en béton armé et tirants obliques. Simultanément, les charpentes des deux chapelles ont été totalement reconstruites et leurs pignons entièrement remontés.